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Un progressiste syrien accuse Obama de laxisme face au terrorisme
MEMRI Middle East Media Research Institute
Article mis en ligne le 18 janvier 2010

Suite à la tentative manquée d´Umar Farouq Abdulmutallab, étudiant nigérien membre d´Al-Qaïda, de se faire sauter à bord du vol 253 de la compagnie Northwest Airlines le jour de Noël, le chroniqueur progressiste Adib Taleb a publié dans le quotidien libanais Al-Mustaqbal un article qui fustige le président américain Barack Obama, coupable à ses yeux de laxisme face au terrorisme, sa modération étant interprétée comme de la faiblesse par les groupes terroristes. Extraits

« L´approche d´Obama enjolive plus que nécessaire, révèle une certaine faiblesse et encourage l´ennemi à trop d´audace »

"Le nom du terroriste nigérien Umar Farouq [Abdulmutallab] est une honte pour la langue [arabe] et l´histoire [musulmane]. Le second calife Umar bin Al-Khattab était connu sous le nom d´Umar Al-Farouq ... Il était appelé Al-Farouq parce qu´il savait discerner entre la vérité et le mensonge, entre la justice et le mal. [Umar] bin Al-Khattab a introduit l´humanité à la sainteté de la liberté et de la foi, de la justice et des principes de justice, alors que le terroriste Umar Farouq a proposé la mort, le mal et la tyrannie ...

Lors de son congé à Honolulu, le président américain Barack Obama [a dit] d´[Abdulmutallab] ... : ´Nous savons qu´il revenait du Yémen, pays qui souffre d´une grande pauvreté et de mouvements rebelles ayant du sang sur les mains.´ Il a ajouté : ´Il semble que là-bas, il ait rejoint une branche d´Al-Qaïda, que cette organisation dans la Péninsule arabique l´ait formé, équipé d´explosifs, et qu´elle ait planifié l´attentat contre l´avion de ligne en partance pour les Etats-Unis´. [Obama] a annoncé que les États-Unis étaient en guerre contre ´un vaste réseau de violence et de haine´.

Cette dernière phrase du président Obama suscite la question suivante : Pourquoi le président américain n´aime-t-il pas l´expression bushienne de ´guerre contre le terrorisme´, lui préférant celle de ´guerre contre un vaste réseau de violence et de haine´ ? Si les terroristes sont heureux et désireux de ´faire peur à leurs ennemis et aux ennemis d´Allah´, comme ils disent, pensant ainsi s´assurer un billet pour le Paradis, et s´ils sont prêts à tuer les deux tiers de l´humanité innocente pour corriger le tiers [restant], pourquoi cet embe llissement rhétorique d´Obama ? Je ne sais pas, mais j´aimerais bien savoir. J´ai de plus en plus tendance à dire que l´approche d´Obama enjolive plus que nécessaire, révèle une certaine faiblesse et encourage l´ennemi à trop d´audace.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a dit : ´Al-Qaïda et ses partisans s´efforcent sans relâche de susciter, chez des milliers de jeunes à travers le monde, un désir effréné de tuer et une impulsion de destruction. Cela signifie que cette nouvelle décennie commence comme la précédente s´est terminée - dans une atmosphère de peur semée par Al-Qaïda.´ Le langage utilisé par M. Brown se rapproche plus du style de Bush que du style ´doux´ d&a cute ;Obama.

La définition classique du terrorisme, telle qu´acceptée en 1996 sous le mandat du Président Clinton, stipule : ´Le terme ´terrorisme´ se réfère à de la violence préméditée à des fins politiques, prenant pour cibles des non combattants et étant le fait de groupes sub-nationaux ou d´agents clandestins, visant généralement à influencer un public donné.´ Pourquoi le démocrate Obama fait-il marche arrière face à cette définition acceptée par son collègue démocrate Clinton ? Se peut-il que l´acte terroriste d´Umar Al-Farouq ne réponde pas à la définition précitée ?«  »La politique de sécurité non-violente adoptée par les Etats-Unis est un échec«  »Peut-être que les efforts visant à assurer la sécurité, comme ces avions américains bombardant les bases d´Al-Qaïda à travers le Yémen, ne suffisent pas pour faire face à la terreur. Et peut-être n´y a-t-il d´autre choix que d´éliminer la culture [de la terreur en] changeant de méthodes éducatives et en asséchant les sources [de la terreur] … Mais ce qui est sûr, c´est que tout cela ne présente aucun intérêt pour les Américains ...

Il n´y a d´autre choix que de reconnaître l´échec de la politique de sécurité non-violente adoptée par les Etats-Unis ; de même, il n´y a d´autre choix que de [reconnaître que] [l´approche] douce d´Obama a contribué à cet échec, [en raison] de l´atmosphère globalement laxiste qu´il a répandu autour de lui. Comment expliquer autrement qu´ils n´aient pas tenu compte de l´avertissement du père fortuné et influent de ce [terroriste] nigérian ? Et pourquoi les autorités américaines n´ont-elles pas tout [simplement] refusé de renouveler son visa, à l´instar de la Grande-Bretagne ? ...

Le terroriste Umar Al-Farouq n´est ni Umar, ni Farouq. C´est un meurtrier dont l´objectif est le massacre d´innocents dans ce vaste monde. Les prédicateurs qui en font l´éloge devraient [à la place] condamner ce faux ´Umar Al-Farouq, avec véhémence et au grand jour. "


Note :

[1] Al-Mustaqbal (Liban), 5 janvier 2010



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