Après avoir subi pendant des semaines les assauts de la presse, Ehud Barak riposte. Il commente le rapport du Contrôleur de l’Etat sur son voyage à Paris, les critiques sur son appartement de luxe, la décision d’enquêter sur les millions de shekels transférés aux sociétés de ses trois filles et les remous que connaît le parti travailliste.

Il évoque aussi le processus de paix en panne et les pourparlers avec les Palestiniens : « Le Premier ministre et moi avons proposé à Abou Mazen et Salam Fayyad des gestes qui valent des centaines de millions de dollars. Il ont refusé car il ne veulent pas apparaître comme des collaborateurs d’Israël avant les élections ».

Ehud Barak répond aux critiques concernant la poursuite de la construction dans les colonies : « Est-ce que je ne gèle pas la construction ? Je construis aujourd’hui le quart de ce que je construisais il y a dix ans, quand j’étais Premier ministre. On peut geler des projets futurs et empêcher les expropriations, c’est ce que nous faisons. Mais on ne peut pas geler la construction de maisons. Même Yitzhak Rabin n’y était pas parvenu. Vous ne pouvez pas prendre l’appartement de quelqu’un qui l’a payé et l’empêcher d’y habiter. Il n’y a pas non plus de justification à cela »