A peine avais-je mis le pied hors de l’avion qui me ramenait de Palerme aujourd’hui, que j’apprenais qu’un double attentat avait de nouveau frappé la population israélienne.
Je ne pus m’empêcher de faire immédiatement un parallèle avec le calicot que j’avais vu, quelques heures auparavant, sur l’autoroute qui me conduisait à l’aéroport. Celle-là même que la Mafia sicilienne avait fait sauter pour assassiner le juge Falcone, le 23 mai 1992 :
« Un peuple qui se résigne à payer le « Pizzo » et est un peuple indigne  ».
Que ceux qui veulent notre destruction le sachent : le peuple israélien et le peuple juif dans son ensemble ne se résigneront jamais. Nous payons le prix du sang mais nous ne ramperons pas devant ceux qui tuent, assassinent prennent en otage, décapitent et ont pour seul objectif de répandre la mort en terrorisant le monde. Nous ne perdrons pas notre dignité.
Il existe dorénavant un autre danger, tout aussi grand qui se profile à présent : ceux qui prônent un autre totalitarisme pour combattre le fléau nihiliste des mouvements radicaux fondamentalistes.
La cruauté des islamistes ne rend pas celles des néo-nazis plus présentables. Nous ne perdrons pas notre âme. Ceux qui ont amputé notre ethnie de six millions d’hommes, de femmes - dont un million et demi d’enfants - n’y sont pas parvenus.Ce ne sont pas quelques jihadsites, néo-nazillons, ou nostalgiques du goulag qui réussiront .
Nous garderons la tête froide et lutterons avec tous les moyens mis à disposition pour endiguer la vague islamiste. Que ce soit sous la forme d’une barrière de protection en Israë l, qui a une fois de plus montré son efficacité là où elle existe, ou tous les instruments juridiques et légaux qui sont à notre disposition en Europe.
Quitte à en inventer de nouveaux. Contre les dangers de demain, les méthodes d’hier ne sont pas une solution. Contre tous les fascismes, nous ne formons qu’un peuple : celui du monde libre.