Certes le gouvernement français ne participe pas à l’opération anti-israélienne qui veut se faire passer pour humanitaire. Mais un bateau français co-financé par un comité d’entreprise de la SNCF transportant des ressortissants français participe à cette mascarade. Des députés en appellent au gouvernement, dénonçant là , à jute titre, un acte illégal et qui plus est, un « acte de guerre  » contre Israë l
Un comité d’entreprise de la Région PACA de la SNCF co-finance cette entreprise anti-israélienne |
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Il est ahurissant de constater qu’un comité d’entreprise de la SNCF, « Société nationale des chemins de fer français, l’une des principales entreprises publiques française » co-finance une entreprise qui n’a rien d’humanitaire mais, de fait, participe d’une opération médiatique contre l’Etat hébreu, ayant pour but de forcer un blocus légal afin de permettre au Hamas de recevoir librement tout type d’armement qu’il utiliserait contre les populations civiles d’Israë l. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Certes il s’agit d’un comité de la Région PACA dont le Président est le socialiste Michel Vauzelle qui déclarait le 1er juin 2010 dans une question au gouvernement à propos de l’intervention israélienne d’alors pour empêcher un bateau appartenant à une précédente « flottille  » tout aussi bidon, « Le fait que l’armée israélienne attaque une flottille venue apporter une aide humanitaire aux malheureux habitants de la bande de Gaza enfermés, après avoir connu la guerre, dans le blocus que l’on sait, n’est pas acceptable...  »
Une poignée de personnages en quête de pub font un pied de nez à la Grèce et la légalité |
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Début juillet ce bateau francais est passé outre aux interdictions de la Grèce où il avait fait escale et se dirige vers la Bande de Gaza. Il ne transporte aucune aide alimentaire que ce soit mais « huit personnes, dont l’ex-leader du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot, l’eurodéputée écologiste Nicole Kiil-Nielsen, une responsable du syndicat français Sud et un journaliste du quotidien Libération  » ce qui montre bien que son seul but est une opération publicitaire anti-israélienne.
Gageons que, de surcroît, ses passagers, qui ont pour eux tous seuls un correspondant de Libération, se prennent aussi pour de valeureux chevaliers blancs qui vont affronter à mains nues ceux qu’ils se plaisent à décrire comme l’archétype du « Mal  » - voir à propos de cet « antisionisme radical  » l’excellent ouvrage de Pierre-André Tagiuieff « Israë l et la question juive.  » que viennent de publier les Editions Les Provinciales -.
Le bon sens de dix élus qui dénoncent un acte de guerre contre Israë l et en appellent au Président et au gouvernement |
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Le 6 juillet 10 députés, avec, à leur tête Claude Goasguen, lancent un Appel au Président de la République et au gouvernement, rappelant tout simplement la réalité de la situation de la Bande de Gaza et la vérité, au-delà de tout mythe et propagande délibérément anti-israéliens, et déclarent à propos de ce bateau francais : « Le but de cette flottille et de violer le droit international et de permettre l’infiltration et l’usage d’armes contre la population civile israélienne. L’envoi de ce navire constitue donc un acte de guerre contre l’État d’Israë l.  » Et ils poursuivent ainsi dans un communiqué diffusé, entre autres, par le CRIF : « La non-intervention de l’État français, justifiée certes pour des raisons juridiques, contre une opération privée dont le but est de violer le droit international et de prendre part aux crimes du Hamas contre la population civile israélienne, ne saurait dispenser la France de condamner fermement une action illégale et hostile contre un pays ami, et de mettre en garde contre les conséquences graves éventuelles d’une riposte légitime de l’armée israélienne.
En conséquence, nous en appelons au Président de la République et au Gouvernement pour réaffirmer la condamnation de cette opération au nom de l’honneur et des intérêts de la France.  »
On ne peut que se réjouir que ces députés disent le droit. On ne peut que regretter que les signataires soient si peu nombreux…