L’écrivain et académicien s’est rendu en Israël pour la première fois depuis le 7 octobre. Il raconte les fractures d’une société mobilisée par la guerre, mais divisée sur l’attitude à adopter face à un premier ministre qui bloque toute issue au conflit.
LE FIGARO. - Vous revenez d’Israël. Est-ce la première fois que vous y retournez depuis le 7 octobre ? Qu’avez-vous ressenti ?
Alain FINKIELKRAUT. - Je ne supportais plus de partager de loin la tristesse et l’angoisse des Israéliens. J’ai donc fait ce voyage pour témoigner de ma solidarité dans l’épreuve et pour en savoir plus sur ce que les Israéliens définissent eux-mêmes comme la pire période de leur histoire.
Alain Finkielkraut : « Ce que j’ai vu en Israël »
lE Figaro.fr - Alexandre Devecchio
Article mis en ligne le 27 avril 2024