Le Premier ministre a brisé un tabou sémantique en dénonçant la charia comme l’origine de nombreuses violences en France, notamment à l’école. À la presse désormais de s’emparer de ce mot, qui a le mérite de la justesse et de la précision.
Comme à l’accoutumée, il a éludé le sujet. Le 9 avril dernier à l’Assemblée, Éric Dupond-Moretti répondait à une question sur le décès de Shemseddine, un collégien de Viry-Châtillon (91) lynché à mort une semaine plus tôt par une bande de jeunes qui voulaient le punir d’avoir eu des échanges avec la sœur de deux d’entre eux. Aux yeux de ses agresseurs, l’adolescent méritait d’être roué de coups car il avait enfreint un interdit sexuel prescrit par l’islam.
Et soudain Gabriel Attal parla de “charia”
Jean-Baptiste Roques - Causeur.fr
Article mis en ligne le 26 avril 2024