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L’impasse européenne ou le soutien aux assassins.
Proff
Article mis en ligne le 29 septembre 2003
dernière modification le 28 septembre 2003

Le calme apparent des deux dernières semaines met en lumière le « dilemme » d’Arafat : s’il bouge, c’est-à-dire qu’il y a un attentat terroriste sanglant, il disparaît de la scène politique. L’Union Européenne redoute cette issue parce qu’elle sera alors encore plus absente de la scène moyenne-orientale.

Depuis les attentats de Tzrifin et du Café Hillel à Jérusalem, il y a deux semaines, tout semble calme sur le front des assassinats palestiniens. L’inventeur des meurtres-suicides, Yasser Arafat, s’occupe de constituer un « gouvernement » à sa botte. Il joue le formalisme après avoir éliminé Mahmoud Abas au détriment de la « carte routière ». Après l’attentat terroriste du 19 août, le dictateur palestinien n’aurait pu réémerger aussi facilement, si l’Union Européenne et en particulier, la France et la Belgique ne s’étaient efforcées de saboter la « carte routière » en rendant visites et hommages au fondateur du Fatah, terré dans son réduit de Ramallah. En agissant de la sorte, l’Union Européenne a délibérément préparé le retour du principal obstacle à la paix, sur le devant de la scène politique. Le dictateur palestinien donne le change en proposant aux Israéliens une « hudna », comme il l’avait fait après chaque attentat terroriste : que ce soit après l’attentat du Dolphinarium à Tel Aviv en juin 2001 ou après celui du Park Hotel à Netanya à Pessah 2002.

Impuissante à développer une politique étrangère cohérente, l’Union Européenne n’a de cesse de faire échouer toute entreprise où elle ne serait partie prenante. En effet, il n’y a pas un conflit dans le monde, si ce n’est dans l’ex-empire français, où les Européens peuvent proposer et mettre en œuvre une politique constructive, non seulement ils n’en ont pas la force, mais surtout ils ont été, jusqu’à présent, incapables de fixer des objectifs communs ou même définir pour eux- mêmes ce que sont leurs intérêts vitaux. Il ne leur reste plus que la nuisance. L’Union Européenne par les voix de Messieurs X. Solana et M. Otte insistent pour que le gouvernement israélien « reprenne le dialogue avec le »seul« représentant du peuple palestinien ».

Qu’est-ce que c’est ça « le seul représentant d’un peuple » ? Le Président Chirac est le chef de l’état, pas le seul représentant du Peuple français ; il en va de même pour le Président Bush ou le Président de l’Union Indienne, M. A. Kamal. C’est vrai pour tous les états démocratiques, car aucun d’entre eux n’est représenté par un individu, dont la personne constituerait le seul représentant du peuple. Durant, les luttes anticoloniales, les leaders des mouvements anticoloniaux insistèrent sur la prétention de représenter seul leur peuple. Il en est résulté l’établissement de dictatures sanglantes dans tous les pays décolonisés et il faudra attendre la fin de la guerre froide, c’est-à-dire la défaite de l’Union Soviétique, pour que l’on voit apparaître de fragiles tentatives de démocratisation. Donc le dictateur palestinien n’est le représentant que de sa politique, laquelle n’a pas changé d’un iota depuis que le Fatah a pris le contrôle de l’OLP en 1960.

Malgré les échecs et les revers de la politique du Fatah, qui est celle de l’OLP, laquelle domine à 100% le Conseil National Palestinien, Yasser Arafat peut se sentir conforté dans sa stratégie meurtrière grâce au soutien indéfectible à sa personne par l’Union Européenne. Ce soutien est structuré de manière à pouvoir condamner toute action de défense d’Israël : que ce soit le mur de protection ou le confinement du dictateur palestinien. Il aurait été « élu démocratiquement ». C’est un mensonge flagrant. En effet, les accords d’Oslo exigeaient des élections libres et ouvertes dans les deux mois qui suivirent la signature de ces accords. Mais, pendant vingt mois, Yasser Arafat et sa clique n’ont eu de cesse d’éliminer les quelques leaders palestiniens qui n’avaient jamais quitté la Cis- Jordanie ou Gaza. Il y a mené une campagne féroce pour s’assurer qu’il n’y aurait aucune opposition à son pouvoir, ce qui lui permis après vingt mois de terreur de se faire « élire démocratiquement », avec l’aval de l’Union Européenne, et pas seulement elle. Si ce sinistre personnage s’était plié à la règle démocratique élémentaire qui consiste à respecter les échéances électorales, il y aurait dû avoir de nouvelles élections en 1998 au plus tard. Au contraire, il va déclencher la deuxième intifada deux ans plus tard. La mauvaise foi européenne situe le début de cette tragédie après le passage de M. Ariel Sharon sur le Mont du Temple. C’est un mensonge de plus : le surlendemain de Camp David II toute la presse, même la plus anti-israélienne, avait rapporté que cette crapule d’Arafat avait fait libérer plus de 300 terroristes qu’il avait été contraint d’emprisonner, comme l’exigeait les accords d’Oslo.

Tant qu’Arafat sera soutenu par l’UE, toutes les routes vers la paix seront bloquées. Pour sortir de cette impasse, je pense que le gouvernement israélien se débarrassera d’Arafat, dès le prochain attentat suicide. En même temps, il poursuivra la construction de la barrière de sécurité, afin de faire échouer la stratégie arafatiste des meurtres-suicides. En attendant, nous pouvons remarquer que l’UE, dans sa stratégie de nuisance ne s’est aménagée aucune issue, parce qu’hormis Arafat, elle a choisi de ne pas créer de liens avec des opposants palestiniens, qui ne soient pas des terroristes. L’Union Européenne qui aurait pu apporter une contribution positive a préféré soutenir inconditionnellement une soi-disant politique arabe, dont l’échec est encore plus flagrant depuis la victoire américaine en Irak.

Proff



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